jueves, 22 de abril de 2021

Devant la mort

Le soir, j'eus un enfantin désir, mon coeur palpitait pour une maternelle vie, pour ce paradis terrestre mêlé aux saveurs ardeurs intolérables de cette sphère inconnue. Je volulais y assister et me quitter la terreur que ça m'inspirait. Mais pendant que dans le monde on construisait des objects de pouvoir -en agravant l'injustice que cela entraîne-, je reconnus la mort, si singulièrement heureuse, que me fit sentir la vie.

Et lorsque j'etais effrayée de cette ironie, placée devant les fautes commises, dans lesquelles je peux lire mon âme, quoique j'en reçoive un coup de poign au coeur, je puisse ainsi, peut-être, me plaindre de mon destin, tel qu'une "parfaite exécution".

Je peux me passer tous mes détestables idées avant je soie moins vive, inspirée par une fertile honte, plus horrible que les fatales susceptibilités des humains.

In memoriam Enric RS

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